Afrique : vers l’énergie hydroélectrique
Lors de la conférence sur l’énergie hydroélectrique qui a regroupé de nombreux représentants des ministères de l’Hydraulique et de l’Energie, d’experts venus de 32 pays, de représentants de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), il a été proposé aux décideurs africains un nouveau plan pour le développement du secteur de l’énergie. Ainsi les Etats ont été encouragés à investir dans la construction de bassins hydroélectriques régionaux. Pour ce fait un plan d’actions en quatre points essentiels a été approuvé lors de cette conférence qui a pris fin ce week-end à Addis-Abeba. La création de ces bassins hydroélectriques régionaux aura pour premier rôle le renforcement de la distribution de l’énergie hydroélectrique dans les régions les plus nécessiteuses. Le développement des projets hydroélectriques sera donc encouragé de part la mise en place d’un environnement favorable à l’investissement dans ce secteur. Une institution spéciale pour l’énergie électrique a été mise en place, à laquelle ont déjà adhéré sept pays de l’Afrique de l’Est que sont : Le Burundi, la RD Congo, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Rwanda et le Soudan. Mais La Tanzanie, l’Ouganda, Djibouti et la Libye n’ont pas encore adhéré à l’institution. Le secteur de l’électricité étant un secteur en plein essor est l’un des champs d’investissements les plus prisés des bailleurs de fonds. A ce titre pour encourager ce projet, de nombreux bailleurs de fonds tels que l’Union européenne, la BAD, l’Agence norvégienne de développement (NORAD) et l’USAID sont en train de financer des recherches sur l’intégration des marchés régionaux de l’électricité. Aussi en cours d’élaboration, un projet de transfert d’électricité de la Zambie au Kenya via la Tanzanie, appelé l’Inter connecteur Zambie-Tanzanie-Kenya, estimé à 860 millions de dollars américains.