Cinq arrestations liées à l’attaque de l’Ecole de police en Côte d’Ivoire
Les autorités ivoiriennes ont annoncé ce mardi à Abidjan, que l’enquête diligentée suite à l’attaque contre l’Ecole de police dans la nuit du mercredi 19 juillet, a permis d’interpeller 5 personnes dont des éléments des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Le ministre de l’Intérieur Sidiki Diakité a animé un point de conférence de presse sur la situation sécuritaire du pays qui accueille depuis vendredi dernier les 8èmes jeux de la francophonie, en présence de son collègue de la Défense, Hamed Bakayoko, et de plusieurs généraux de l’armée.
Dans le cadre de l’attaque contre l’Ecole de police d’Abidjan, perpétrée la semaine dernière, deux jours avant l’ouverture des jeux, les autorités ont annoncé l’arrestation de cinq hommes dont trois militaires.
Il s’agit de deux sergents servant dans un bataillon blindé des CCDO, force mixte police-gendarmerie armée, Seri Doua Alain, Kouakou Kouassi Ismaël dit virus, Bohoussou Houassa et de Pékoula Mathias, un militaire servant dans un bataillon blindé d’un camp militaire d’Abidjan.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a indiqué que les images vidéo récupérées à l’Ecole de police avaient aidé l’enquête de manière déterminante et assuré qu’elle se poursuit afin d’appréhender tous les auteurs impliqués dans cette attaque.
Sur les motifs de l’attaque, il a déploré que « malheureusement malgré les efforts d’appel à la réconciliation du chef de l’Etat (Alassane Ouattara), il y’a des gens qui n’ont rien compris et restent nostalgiques aux soubresauts», sans plus de précisions.
Diakité a par ailleurs rassuré concernant la sécurisation des jeux de la Francophonie en cours dans le pays, en indiquant que « tous les sites de la francophonie sont sécurisés ».
A la veille de l’événement, plusieurs coups de feu avaient été tirés dans les quartiers de Yopougon et de Cocody à Abidjan, suscitant des interrogations sur la sécurité des jeux auxquels participent 3.600 athlètes et artistes de 43 pays.Un membre des forces de sécurité avait été tué et un autre blessé dans les fusillades.
Mais « toutes les armes et les munitions » dérobées par les assaillants à l’Ecole de police ont été récupérées, a assuré le ministre de l’intérieur.