La Coupe d’Afrique des nations passe de janvier à juin
Au terme d’un symposium organisé les 18 et 19 juillet à Skhirat, au Maroc, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de transformer la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se jouera tous les deux ans, mais en juin et avec 24 équipes au lieu de 16 actuellement.
Ce changement voulu par la nouvelle direction de la CAF, vise à redynamiser la CAN en la rendant plus compétitive. En effet, le nombre de joueurs africains faisant l’impasse sur la compétition pour garder une place de titulaire dans leurs clubs européens, ne cesse de grimper.
La commission CAN de la Confédération africaine de football préconise donc le maintien de l’organisation du tournoi une fois toutes les deux années impaires. Mais elle se jouera désormais en juin, au lieu de janvier comme auparavant.
Alors que l’ancienne direction avait argué de «météo»pas clémente au mois de juin pour programmer la compétition au mois de janvier, la nouvelle équipe dirigeante a fait appel à des météorologues pour déterminer la faisabilité d’une compétition entre juin et août.
Ces derniers sont cartographié et répertorié l’ensemble des précipitations sur le continent africain sur 365 jours et ont conclu que la pluie n’est pas un frein à l’organisation d’une CAN «estivale», sauf en Afrique centrale.
Dans le cadre de l’Afrique centrale, un calendrier modifié serait envisagé pour permettre l’organisation du tournoi dans cette partie du continent.
Entre autres révolutions, la CAF a décidé conformément à l’élargissement du nombre de participants aux Coupes du monde de la FIFA, d’augmenter le nombre de pays qualifiés de 16 à 20 ou 21 avec 3 ou 4 équipes hors continent participant au tournoi qui se jouerait donc à 24 équipes, dès 2023.
Aussi, l’éventualité d’une CAN organisée hors du continent, pour attirer les sponsors et mieux faire connaître le football africain a également fait l’objet des discussions lors du symposium de Skhirat.
A l’ouverture des travaux, le président de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad a déclaré que «c’est le plus grand regroupement de la famille du football» qui donne le coup d’envoi à un grand changement dans le monde footballistique africain».