Emmanuel Macron salue «le rôle majeur» du Sénégal dans la lutte anti-terroriste
Le président français Emmanuel Macron a salué ce lundi «le rôle majeur que le Sénégal joue et a joué dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», à l’occasion de la visite de son homologue sénégalais, Macky Sall, deuxième chef de l’Etat africain reçu à l’Elysée en deux jours.
Dans une déclaration conjointe à la presse à l’Elysée, à l’issue d’un entretien en tète à tète, Macron a révélé que le Sénégal « déjà fortement engagé, deviendra dans les prochaines semaines le premier contributeur à la mission de maintien de la paix des Nations unies au Mali », dans la lutte contre le terrorisme.
De son côté, le président sénégalais a souhaité que la France qui a fortement contribué à réduire les poches de résistance djihadistes dans le nord du Mali, «continue» à aider le continent, plus particulièrement les pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour que l’Afrique ne soit pas le «ventre mou dans la lutte contre le terrorisme».
Mais la lutte contre le terrorisme passe surtout par le développement a expliqué le président français qui a promis que la France, « fortement engagée » dans le développement du Sénégal ira « plus loin, structurer avec le Sénégal, une initiative forte en matière d’éducation ».
Des projets prioritaires comme le train express régional de Dakar, des projets dans l’énergie renouvelable ou le numérique… vont bénéficier du soutien de la France. Macky Sall a notamment salué le « coup de fouet » donné par le président Macron à la coopération franco-sénégalaise. Une « coopération sans nuage » a insisté le président sénégalais.
A l’instar du président ivoirien Alassane Ouattara la veille, Macky Sall a défendu l’accord de Paris sur le climat : «Lors de la COP 21, l’Afrique a parlé d’une seule voix pour dire à nos partenaires que les grands pays industrialisés puissent s’engager dans la construction du Fonds vert. Et que l’Afrique qui ne contribuait que pour 4% dans la production mondiale de CO2, en était la principale victime. C’est pourquoi nous sommes jaloux pour l’accord de Paris», a-t-il dit.