Le gouvernement nigérian rassure une nouvelle fois sur l’état de santé de Buhari
Les autorités nigérianes ont une nouvelle fois rassuré «qu’il n’y aucune raison de s’alarmer» à propos de l’état de santé du président Muhammadu Buhari, parti début mai à Londres, pour un séjour médical.
Cette nouvelle sortie de l’entourage du président Buhari intervient après la polémique suscitée la veille, par le départ de la première dame du Nigeria, Aisha Buhari, en Grande-Bretagne au chevet de son époux, qui avait déjà passé près de deux mois à Londres pour des raisons de santé.
Le ministre de la Communication, Lai Mohammed s’est voulu «très clair» ce mercredi, en marge d’une réunion du gouvernement à Abuja en déclarant que M. Buhari est «entre de bonnes mains et il n’y aucune raison de s’alarmer».
Les causes de la maladie du président Buhari n’ont pas été dévoilées, comme se fut le cas pour son prédécesseur Umaru Yar’adua, décédé puis remplacé par Goodluck Jonathan en 2010. M. Buhari a manqué trois conseils des ministres en avril.
A son retour de Londres, il avait confié «n’avoir jamais été aussi malade». S’il démissionne de la présidence ou s’il vient à décéder pendant son mandat, le pouvoir reviendra à son vice-président, Yemi Osinbajo.
Alors que le Nigeria traverse une grave crise économique depuis la chute des cours du pétrole, les deux premières années du mandat du président Buhari ont été ternies par ses problèmes de santé récurrents et des interrogations sur ses capacités physiques à diriger le pays, un géant de 190 millions d’habitants.
Son vice-président Yemi Osinbajo s’était rendu au sommet du G7 en Italie la semaine dernière, mais en l’absence du chef d’Etat, il ne peut pas prendre de décisions politiques majeures.