Le Maroc a un nouveau gouvernement
Le Roi Mohammed VI a nommé ce mercredi dans la grande salle du palais royal de Rabat, un gouvernement composé de 39 ministres et secrétaires d’État, après six mois d’attente.
La nouvelle équipe dirigée par l’islamiste, Saâd Eddine El Othmani est issue de six partis politiques alors que le précédent gouvernement ne comptait que 28 membres.
On note que quelques jeunes font leur entrée pour la première fois au gouvernement. Il s’agit notamment de Rkia Derham, nommée secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, chargée du commerce extérieur, Lamia Boutaleb, secrétaire d’État, chargée du tourisme, Othmane El Ferdaous, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, chargé de l’investissement et Nezha El Ouafi, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée du développement durable.
L’actuel wali (Préfet) de Rabat, Abdelouafi Laftit hérite du département de l’Intérieur à la place de Mohammed Hassad désigné ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Laftit sera secondé par Noureddine Boutayeb, actuel secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui a été nommé ministre délégué à l’Intérieur à la place de Charqi Draiss.
Ahmed Taoufiq conserve le Ministère des Affaires islamiques, tandis que celui de la Justice est revenu à Mohamed Aoujjar, ambassadeur du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève et membre du Rassemblement national des indépendants (RNI).
Nasser Bourita a remplacé Salaheddine Mezouar à la tête du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Il sera épaulé par Abdelkrim Benatiq, membre de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), qui a été nommé ministre délégué chargé des Marocains résidents à l’étranger et Mounia Boucetta, nommé Secrétaire d’État aux Affaires étrangères.
Pour le reste des postes ministériels, les islamistes ont globalement gardé ceux qu’ils avaient avant, avec de légers changements et, surtout, l’entrée en lice d’un poids lourd du parti, le syndicaliste Mohamed Yatim, nommé à la tête du département de l’Emploi.