Le Nigéria amorce son grand projet gazier
Ce jeudi 24 Mars, un communiqué de la Présidence de la République du Nigéria portait sur les retombées du gigantesque projet gazier qui sera développé dans le pays. Selon cette annonce, la concrétisation de cette initiative « entraînera des investissements d’environ 25 milliards de dollars dans le traitement du gaz, la transmission et en aval dans les projets d’utilisation du gaz ». Au passage, « 500. 000 emplois dans les secteurs de la construction, la logistique, l’hôtellerie, la fabrication, la banque et surtout dans l’agriculture » seront « directement ou indirectement » créés.
Pour ce faire, le gouvernement nigérian au travers de la compagnie nationale des hydrocarbures « Nigeria National Petroleum Corporation » (NNPC) s’est associé, par la signature d’un accord de partenariat, avec 3 géants du pétrole et de l’industrie des fertilisants : la compagnie indienne Nagaruja, Chevron et les saoudiens de Xenel. Cette collaboration aboutira à l’édification de 4 usines : deux destinées à la production d’engrais, une pour traiter le pétrole et une dernière dédiée au traitement du gaz. D’ailleurs, l’Etat nigérian espère en finir avec les problèmes liés à cette dernière ressource, laquelle était brûlée en partie faute d’infrastructures suffisantes pour la transformer. Ainsi, si les réserves en gaz ne sont plus gaspillées, cela permettra au pays d’alimenter des centrales thermiques génératrices d’électricité et, par la même occasion, d’exporter cette matière première.
Très ambitieux, le projet gazier nigérian a tout le mérite d’être développé, surtout que ce pays se classe au huitième rang des réserves mondiales en gaz naturel. Une telle manne ne peut donc pas être négligée.