Les lions indomptables rois d’Afrique
Les rideaux sont tombés ce dimanche sur la CAN 2017 au Gabon. Le Cameroun a remporté son cinquième titre de champion d’Afrique de football en battant par 2 buts à 1 à Libreville, les pharaons d’Egypte, septuple champion d’Afrique.
Grâce à un coaching gagnant de Hugo Bross, les Camerounais couronnés pour la dernière fois en 2002, ont marqué par l’intermédiaire de Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e) entrés en cour de jeu, Mohamed El Neny (22e) ayant ouvert le score pour l’Egypte.
Pourtant peu de personnes auraient parié sur le Cameroun en début de ce grand rendez-vous africain de football, comme l’a souligné le capitaine Benjamin Moukandjo, la veille lors de la conférence de presse d’avant-match.
Surtout quand la Côte d’Ivoire, tenante du titre, l’Algérie et son Ballon d’Or africain Riyad Mahrez, ou encore le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang, pays-hôte, se présentaient sur la ligne de départ.
Mais Hugo Broos, cible de nombreuses critiques depuis son arrivée à la tête de la sélection des Lions indomptables et avant le début de la CAN, avait parié sur le rajeunissement de son groupe incarné par les révélations Fabrice Ondoa ou Christian Bassogog (21 ans).
L’entraineur a réussi contre toute attente son audacieux pari, deux ans avant la CAN-2019 organisée à domicile.
En revanche, pour l’Egypte, cette finale laissera un goût amer, celui d’être passé à côté d’un incroyable retour gagnant sur la scène continentale, après une traversée du désert de sept ans.
Mais le plus malheureux est sans aucun doute Hector Cuper, définitivement maudit quand il s’agit de jouer une finale, et toujours en quête d’un trophée majeur à 61 ans.
Après trois finales de coupe d’Europe perdues coup sur coup, d’abord en Coupe des Coupes (ancienne C2, ndlr) avec Majorque en 1999, puis en Ligue des champions avec Valence (2000, 2001), le sélectionneur de l’Egypte voit l’étiquette de « Poulidor » du football s’accrocher encore un peu plus à sa peau.