Le président sud-africain Zuma favorable à l’élection d’une femme à la tête de l’ANC
Le chef de l’Etat sud-africain, Jacob Zuma s’est dit favorable à ce qu’une femme prenne la direction de son parti, le Congrès national africain (ANC), dans une interview accordée mercredi soir, à plusieurs radios en langues vernaculaires du groupe audiovisuel public SABC.
« Il n’y a plus de discussions au sein de l’ANC pour savoir si une femme peut ou non, occuper un poste de hautes responsabilités », a déclaré Zuma, révélant ainsi, un soutien implicite à Nkosazana Dlamini-Zuma son ancienne épouse pressentie pour ce poste, un tremplin pour la présidence de la république.
Selon Zuma, lors de ses discutions «le parti a conclu qu’à partir du moment où cette personne a les qualités requises pour diriger le mouvement, cela ne pose aucun problème», ajoutant à la même occasion que «l’ANC est prêt pour cela, et l’est depuis un certain temps ».
Jacob Zuma, 74 ans, a confirmé mercredi soir qu’il n’entendait pas briguer un troisième mandat à la direction de l’ANC. Son second mandat présidentiel expire en 2019. Et l’ANC doit élire, en décembre 2017, son nouveau dirigeant, assuré de devenir président en cas de victoire du parti aux élections générales de 2019.
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente sortante de la Commission de l’Union africaine, semble bien lancée dans la course à la succession de Zuma.
Samedi, la puissante Ligue des femmes de l’ANC lui a apporté publiquement son soutien.
Plusieurs noms circulent pour la succession de Zuma à la direction de l’ANC, notamment ceux de Nkosazana Dlamini-Zuma et du vice-président, Cyril Ramaphosa, qui a reçu fin novembre, le soutien de la puissante confédération syndicale Cosatu.
Mais à ce jour, ni Dlamini-Zuma ni Cyril Ramaphosa n’a officiellement fait part de sa candidature. L’ANC dirige le pays depuis 1994, date de la fin de l’apartheid.