La Banque Mondiale et le Congo se penchent sur le chômage
Lundi dernier, un atelier de réflexions sur le chômage a été organisé au siège de la Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale à Brazzaville. Initiateurs de cette activité, la Banque Mondiale et le gouvernement congolais veulent mettre en place une stratégie commune pour lutter contre ce fléau qui frappe tant de jeunes congolais. Tout cela est inclus dans la préparation de la deuxième génération du Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP).
En clair, l’idée est de diversifier l’économie congolaise, trop dépendante des hydrocarbures. Ainsi, aux travers de ces débats, les acteurs économiques et sociaux sauront dénicher des secteurs à croissance autres que ceux liés au pétrole. Ensuite, ils pourront évaluer l’impact de cette croissance sur le secteur de l’emploi en vue d’en dégager les points positifs et négatifs. Une pensée résumée par Marie Françoise Marie Nelly, directrice des opérations de la Banque Mondiale présente à ses assises, « l’idée de développement des pôles de croissance peut renforcer le combat contre l’épineux problème de chômage » au Congo-Brazzaville. Elle a notamment profité de ces ateliers pour rassurer les autorités du gouvernement congolais du soutien de la Banque Mondiale dans cette voie, soulignant une nouvelle façon de collaborer : « Notre partenariat avec le Congo n’est pas fondamentalement basé sur l’argent apporté par la Banque mondiale dans le pays, mais davantage sur le savoir-faire, le partage de connaissances et d’expériences ».
Ce genre d’initiative doit être perpétué au Congo-Brazzaville, un pays dans lequel un jeune sur quatre ne trouve pas d’emploi. Par ailleurs, au travers de cet atelier, la Banque Mondiale confirme son orientation actuelle, laquelle demande de responsabiliser l’Afrique en lui laissant proposer des solutions à ses propres problèmes.