Alassane Ouattara assure que la Côte d’Ivoire ne quittera pas la CPI
« La Côte d’Ivoire ne quittera pas la CPI’’ (la Cour Pénale Internationale), a assuré mardi à Paris, le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’issue d’un entretien à l’Elysée, avec son homologue français, François Hollande dans le cadre de la visite qu’il effectue à Paris.
En référence à la vague de retrait de pays africains de cette juridiction internationale basée à La Haye, le président Ouattara a déclaré à ce propos, ne « pas souhaiter » que de nouveaux pays africains quittent la Cour pénale internationale, précisant néanmoins, que même s’il s’agit de « décisions souveraines (…) la Côte d’Ivoire ne quittera pas la CPI ».
Pour le président ivoirien qui a pris la défense de la CPI, « il s’agit de lutter contre l’impunité’’ et «c’est dans notre intérêt ». «La Cour pénale internationale fait son travail, souvent d’ailleurs à la demande des pays africains et des autorités africaines », a-t-il expliqué.
Plusieurs pays africains ont annoncé récemment leur intention de quitter la CPI, faisant écho à des critiques récurrentes sur l’acharnement des juges de cette juridiction particulièrement contre les dirigeants africains.
Fondée en 2002, la CPI a compétence pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis sur le territoire de ses Etats membres ou par leurs ressortissants.
Par ailleurs le président Alassane Ouattara a précisé que son entretien avec François Hollande, a porté sur « la région ouest-africaine, la lutte contre le terrorisme, la situation du continent (africain) et les relations internationales ».
Sur la politique intérieure française, Alassane Ouattara a estimé que l’ancien président, Nicolas Sarkozy avait pris une « décision courageuse » en se retirant de la vie politique française après sa défaite dès le premier tour de la Primaire de la droite dimanche.