Libreville et Malabo prêts à régler leur différend frontalier à la CIJ
En marge de la conférence sur le climat COP22 qui se tient à Marrakech (centre-sud du Maroc), les chefs d’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba et de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema ont signé un engagement pour régler leur différend frontalier à la Cour internationale de la justice (CIJ).
Un communiqué officiel indique que conformément à un document cadre sur la médiation « menée depuis 2009 par l’ONU, les deux parties ont pris « formellement l’engagement de soumettre leur différend à la CIJ » de La Haye.
Selon le communiqué, les présidents gabonais Ali Bongo Ondimba et équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, ont « réaffirmé leur détermination réciproque de régler le différend frontalier opposant leurs pays par les voies juridiques et, dans un esprit de confiance mutuelle et de respect et de renforcer leur coopération (…) ».
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon qui a, lui aussi, paraphé le document en qualité de « témoin » a « exhorté les parties à accélérer toutes les procédures internes afin d’assurer l’entrée en vigueur rapide » de cet accord, ajoute la même source.
Ce conflit territorial entre les deux voisins d’Afrique centrale concerne l’île Mbanié et des îlots voisins, réputés riches en pétrole, dans le Golfe de Guinée.
La question empoisonne depuis près de quatre décennies les relations entre les Gabon et la Guinée équatoriale, chacun revendiquant la souveraineté sur ces morceaux de terre à une dizaine de kilomètres des côtes.