Le kazakh ENRC s’intéresse au cuivre de la RDC
Le cuivre, métal phare sur le marché des matières premières, et avec l’événement malheureux qui a secoué le Japon, le marché du cuivre s’annonce prometteur dans la perspective du lancement de grands travaux de reconstruction. C’est dans ce contexte que les entreprises œuvrant dans ce domaine, s’active à la recherche de contrat avec les pays regorgeant du cuivre . C’est le cas de la compagnie minière kazakhe, Eurasian natural resources corporation (ENRC) qui s’intéresse actuellement à la République Démocratique du Congo (RDC).
En effet, Présent en RDC, via le rachat de Central african mining and exploration company (Camec) à près de 955 millions de dollars ; ce qui lui a permis de prendre le contrôle de Boss Mining dans le Katanga. Le kazakh ENRC s’est également tourné vers la grande zone minière de Kolwezi où il a pris possession d’environ 50% d’actions dans Metalkol, entreprise minière née sur les cendres de Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT). ENRC entend se faire aujourd’hui, une place dans la filière mondiale du cuivre en nourrissant l’ambition de l’exploitation du cuivre congolais.
Cependant, les ambitions de cette entreprise qui s’est fixée comme objectif de diversifier ses activités en Afrique risquent de rencontrer certaines contrainte en RDC. Il s’agit essentiellement de la zone d’ombre qui entoure le processus de liquidation du projet minier KMT dont aucune conclusion définitive n’a été encore rendue par le liquidateur nommé par le gouvernement. Ce qui n’est pas du tout intéressant, car le retard dans le bouclage de la liquidation de KMT peut jouer en défaveur du kazakh ENRC.
Enfin, Selon diverses sources, avec ces deux acquisitions en RDC (Boss Mining et Metalkol), ENRC ambitionnait de dépasser 100.000 tonnes de cuivre et plus de 5.000 tonnes de cobalt par an d’ici 2014.