Début du dialogue national en RDC sans les leaders de l’opposition
Le dialogue national en République démocratique du Congo a débuté comme annoncé, ce jeudi 1er septembre, sans les poids lourds des partis de l’opposition : l’UDPS, le G7, la Dynamique, le MLC, qui ont brillé par leur absence.
Ces partis réclament au préalable la libération des prisonniers politiques, la libéralisation des médias proches de certains partis, ainsi que le changement de facilitateur.
Le dialogue à tout de même débuté en présence de plusieurs personnalités, notamment, du facilitateur Edem Kodjo , le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Maman Sidikou.
Selon les enjeux établis par le comité préparatoire, ce dialogue prévu pour durer 15 jours doit amener à des élections crédibles et transparentes dans le respect de la Constitution grâce à un accord politique et à des discussions techniques autour du processus électoral.
Néanmoins, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déjà affirmé ne pas pouvoir tenir l’élection dans les délais prévus par la Constitution, en tout cas, pas avec la refonte du fichier électoral qui est en cours.
Mais avec le manque de représentativité du dialogue national il serait difficile d’arrêter un calendrier électoral consensuel.
Le président Kabila qui est à son deuxième et dernier mandat, qui se termine en décembre 2016 est soupçonné par les principaux partis de l’opposition de vouloir se maintenir au pouvoir.