Mohammed VI affirme que le Maroc ne renoncera jamais à ses droits sur le Sahara occidental
Le roi du Maroc Mohammed VI a assuré ce samedi, que la récente décision du Maroc de réintégrer l’Union africaine (UA) ne signifiait pas pour autant un renoncement à ses droits sur le Sahara occidental, ni une reconnaissance de l’entité autoproclamée par le Polisario.
Dans un discours prononcé à l’occasion du 17e anniversaire de son intronisation, le roi Mohammed VI a abordé de nombreux sujets dominants de la politique intérieure et extérieure du Royaume, dont les derniers développements du dossier du Sahara occidental.
« La décision du Maroc de réintégrer sa famille institutionnelle africaine ne signifie en aucune manière le renoncement du royaume à ses droits légitimes (sur le Sahara occidental, NDLR) ou la reconnaissance d’une entité fictive (République sahraouie-RASD, NDLR) dénuée des attributs les plus élémentaires de souveraineté, une entité qu’on a fait entrer au sein de l’Organisation de l’Unité africaine en violation flagrante de sa Charte», a-t-il déclaré.
Pour rappel, le Maroc a exprimé le 17 juillet dernier à l’occasion du 27ème sommet de l’Union africaine sa volonté de regagner l’UA qu’il avait quittée en 1984, en guise de protestation contre l’admission au sein de l’organisation de ladite République sahraouie (RASD) autoproclamée par le Polisario avec le soutien d’Alger.
Le Roi du Maroc a saisi l’occasion pour rendre hommage à tous les pays africains qui ont soutenu la demande du Maroc de réintégrer l’Union Africaine et particulièrement les 28 pays membres qui dans une motion adressée à la présidence de l’UA, ont demandé en plus de leur soutien, l’exclusion de la prétendue république sahraouie (RASD) autoproclamée par le front Polisario,.
«Si certains ont tenté de faire de 2016 une année décisive, a souligné le souverain marocain, le Maroc a, pour sa part, réussi à en faire l’année de la fermeté concernant la préservation de son intégrité territoriale », allusion faite à la tension entre le Maroc et l’ONU née des propos jugés provocateurs à Rabat, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon qui avait, entre autres, qualifié d’«occupation» la présence marocaine au Sahara Occidental, lors de visite en mars dernier, dans un camp de réfugiés sahraouis en Algérie.
Rabat avait alors, expulsé la majeure partie des membres civils de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso), déployée depuis 1991 dans la région pour veiller au respect du cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario.