Le Maroc et l’Italie finalisent un nouveau partenariat stratégique
Le Maroc et l’Italie veulent développer un partenariat stratégique fort et ambitieux dans différents domaines de coopération, a indiqué Vincenzo Amendola, le sous-secrétaire d’Etat italien aux affaires étrangères et à la coopération internationale, au cours de sa visite à Rabat.
La visite de Vincenzo Amendola au Maroc avait pour objectif la finalisation du nouveau partenariat stratégique entre les deux pays, dont le lancement symbolique devrait se faire à l’occasion d’une prochaine visite du Premier ministre italien, Matteo Renzi dans le royaume.
Selon le sous-secrétaire d’Etat italien, le nouveau partenariat stratégique est appelé à insuffler une nouvelle dynamique aux échanges économiques déjà existants entre les deux pays et à s’étendre à des secteurs clés tels les échanges d’expériences et d’informations, la sécurité et tous les aspects liés à la coopération culturelle.
En ce qui concerne particulièrement les échanges économiques, il a précisé que la compagnie italienne « ENEL Green Power », chargée de la promotion des énergies renouvelables, lancera prochainement au Maroc un projet gigantesque en matière d’énergie alternative, en partenariat avec une grande entreprise marocaine.
« Ce projet sera l’un des plus importants en Afrique », a-t-il souligné, faisant état également de perspectives prometteuses de partenariats entre la société énergétique italienne « ENI » et des entreprises marocaines.
Au cours de la journée de mercredi, le haut responsable italien a eu une série d’entretiens à Rabat avec plusieurs responsables marocains, dont le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, Mme Mbarka Bouaida et le ministre délégué à l’intérieur, Cherki Drais.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, les deux pays comptent ouvrir de nouveaux horizons aux PME et permettre l’échange d’expériences dans les secteurs à haute valeur ajoutée, notamment les énergies renouvelables.
Les deux parties ont aussi passé en revue les sujets intéressant le pourtour méditerranéen, notamment les questions des flux migratoires, de la sécurité régionale, ou les projets de développement de la zone toute entière.