Le Sommet de la CEDEAO exhorte l’ONU à renforcer le mandat de la Minusma
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exhorté les Nations unies à prendre les mesures nécessaires pour renforcer le mandat da la Minusma au Mali, afin de lutter contre le terrorisme, selon une résolution adoptée ce samedi à l’issue du Sommet de la CEDAO à Dakar.
La CEDEAO a également plaidé auprès de l’ONU pour doter cette mission de moyens et d’équipements adéquats, en vue de l’adapter au contexte sécuritaire qui menace la paix et la sécurité de l’ensemble de la région, avec des risques de contagion, ajoute la résolution.
La détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marquée par la recrudescence des attaques terroristes qui visent les forces de défense et de sécurité du Mali, les forces des Nations unies, la force française Barkhane et les populations civiles, inquiètent vivement la Cedeao, dans la mesure ou cette situation constitue une menace pour l’ensemble de la sous-région.
Le sommet a également envisagé l’idée de mettre en place une force mixte pour lutter contre le terrorisme au Mali et dans la sous-région.
La Conférence des chefs d’états s’est aussi indignée face à la situation à Kidal où, un an après la signature de l’accord de paix, le gouvernement et les forces de défense et de sécurité du Mali n’ont toujours pas accès pour une sécurisation complète du territoire national et exige que cette situation prenne fin.
Ainsi, le sommet de la CEDEAO demande aux mouvements signataires «s’engager de bonne foi pour une application diligente, intégrale et effective» de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Onze chefs d’Etat ont participé au Sommet de Dakar à savoir ceux du Bénin, Burkina Faso, Côte d’ Ivoire, Cap-Vert, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone. Les présidents de la Gambie, du Togo, du Nigeria et de la Guinée-Bissau se sont fait représenter.