La Banque mondiale promet son aide à l’intégration régionale de l’EAC
La Banque mondiale a déclaré ce dimanche, qu’elle travaillerait avec les partenaires de la Communauté est-africaine (EAC) dans l’intention d’aider cette communauté économique à réaliser une pleine intégration régionale.
La directrice du programme pour le Soudan du Sud de la Banque mondiale, Jean Lubega-Kyazze a déclaré dimanche à Nairobi, au Kenya, que le projet sera mis en œuvre avant la fin de 2016 et s’étendra sur trois ans.
« Le projet vise à aider l’EAC à surmonter les contraintes qui ont empêché la pleine application de son protocole sur le marché commun », a déclaré la responsable de la Banque mondiale.
L’EAC est une organisation sou-régionale qui regroupe aujourd’hui le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Soudan du Sud et le Burundi.
« Nous avons identifié les contraintes que chaque pays doit surmonter pour que l’EAC soit pleinement intégrée. Chaque pays est unique et a des contraintes différentes », selon Mme Lubega-Kyazze.
Selon la Banque mondiale, l’intégration régionale est titulaire d’un lot de promesses pour les pays partenaires, car « cela va créer un marché transparent pour les marchandises produites dans chaque Etat membre ».
«Ainsi, au lieu de produire pour seulement 50 millions de personnes, les fabricants vont maintenant cibler 160 millions de personnes. Cela aidera à créer des économies d’échelle», fait remarquer la responsable de la BM.
Elle a noté que le Protocole du Marché commun de l’EAC a été signé en 2010, mais le bloc régional n’a pas encore réalisé totalement la libre circulation des biens, des services et du travail.
L’un des principaux obstacles à l’intégration complète est le manque d’intégration des politiques régionales dans les politiques nationales. En fait note Mme Lubega-Kyazze, les politiques nationales ne reflètent pas ce qui a été convenu au niveau de l’EAC et il est fréquent de trouver des cas où les politiques nationales ne comprennent pas les positions atteintes à l’échelle régionale.