Libye : les États-Unis sanctionnent Khalifa Ghweil
Les Etats-Unis ont élargi mardi, leurs sanctions contre la Libye en ciblant cette fois les opposants au gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU et la communauté internationale, notamment le chef du gouvernement non reconnu et basé à Tripoli, Khalifa Ghweil.
Dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche, le président Barack Obama a autorisé le Trésor américain à prendre des sanctions financières et en termes de visas contre des personnes physiques ou morales qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Libye. Dans un décret présidentiel, Obama exige de cibler Khalifa Ghweil en bloquant ses avoirs aux Etats-Unis et en suspendant son entrée sur le territoire américain.
La démarche de l’administration américaine, intervient trois semaines après celle de l’Union européenne contre ceux qui tentent de faire de l’obstruction ou de saper le gouvernement libyen conduit apr Fayez El-Sarraj. Ce dernier est contesté à Tripoli, par le chef du gouvernement non reconnu qui contrôlait la capitale et la majorité des villes de l’ouest du pays depuis l’été 2014.
La décision de Washington implique que les biens et autres avoirs que les personnes visées détiennent théoriquement sous juridiction des Etats-Unis, sont gelés et que tout ressortissant américain a l’interdiction de commercer avec eux.
Lundi, le Parlement libyen qui devait accorder «sa confiance » au gouvernement d’union de Fayez el-Sarraj, a reporté sine die sa session sur ce vote de confiance, bien que ce gouvernement soutenu par l’ONU, continue progressivement à asseoir son autorité en occupant les sièges des premiers ministères à Tripoli.
Les Occidentaux espèrent que l’entrée en fonctions du gouvernement d’union permettra à la Libye de retrouver la stabilité et mener sa lutte contre l’organisation Daech qui est monté en puissance à la faveur du chaos qui règne en Libye.
