Ouattara réunit le conseil des ministres à Grand Bassam pour redonner confiance aux Ivoiriens
Le président ivoirien Alassane Ouattara a présidé ce mercredi, un conseil des ministres extraordinaire à Grand Bassam, la ville qui abrite la station balnéaire ciblée dimanche dernier, par un attentat des terroristes d’AQMI, et ce pour redonner confiance aux Ivoriens.
Le président Ouattara et son gouvernement se sont rendus dans la station balnéaire pour « montrer que la Côte d’Ivoire continue sa marche », malgré le drame vécu le 13 mars et qui avait fait au moins 18 morts, dont des ressortissants étrangers et trois militaires.
«C’est une épreuve pour la Côte d’Ivoire et c’est aussi le moment de montrer notre union et notre force. C’est ce que nous démontrons en tenant le Conseil des ministres à Bassam», a déclaré le président Ouattara, après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la plage.
Ce conseil des ministres se tient « d’abord à la mémoire des victimes, mais aussi pour montrer que la Côte d’Ivoire continue sa marche. La Côte d’Ivoire ne sera pas intimidée et nous demeurons un pays, une terre d’hospitalité», a-t-il justifié.
A la fin de ce conseil des ministres extraordinaire, le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Koné a souligné que le gouvernement avait débloqué 550 millions de francs CFA dans un plan de soutien d’urgence à la ville du Grand-Bassam, dont 200 millions iront aux hôteliers, 50 millions aux artisans et vendeurs qui recevront à raison de 10.000 francs CFA chacun, et 300 millions à la mairie de la ville.
S’agissant de l’enquête sur cet attentat, le porte-parole a précisé que le gouvernement ne disposait pas pour l’heure, de l’identité des jihadistes rassurant que « toutes les mesures sont en train d’être prises pour faire des recoupements avec nos propres bases de données (empreintes, photos, ndlr) mais aussi avec les pays autour de nous ».
Le gouvernement a appelé également ce mercredi « la population à plus de vigilance.» et a annoncé qu’une journée sera dédiée dimanche prochain, à la mémoire des victimes.