Le groupe agro-industriel ivoirien SIFCA séduit par le marché libérien
Ce mardi 08 mars 2011, s’est déroulé à Monrovia, une signature de contrat concernant la mise en place d’une installation de production d’hévéa conduit par le groupe ivoirien SIFCA, dans la région du maryland au Libéria
Ces derniers jours, à cause de la crise politico-économique que vit la Côte d’Ivoire, certains opérateurs économiques importants se sont vus contraint de se tourner vers d’autres horizons plus paisibles et compétitifs laissant pour contre le marché ivoirien comme c’est le cas de la SUCAF, du groupe français Bolloré qui s’est replié au port autonome de Lomé au Togo et bien d’autres.
Possédant quelques filiales dans la sous région ouest-africaine, la SIFCA, entreprise opérante dans le domaine de l’hévéa, de l’huile et du sucre demeure un poids important de l’économie ivoirienne.
La CRC, l’une de ses filiales cis au Libéria s’est vu offert un investissement à hauteur de 35 millions de dollars pour la construction d’une industrie de transformation de caoutchouc pour les dix prochaines années. Ceci vise la restructuration du secteur agricole libérien, jusqu’à aujourd’hui, doté de faibles moyens techniques à cause de la guerre sanglante qui a ravagé son économie.
Les partis présents à cet contrat étaient constitués des ministères libériens de l’agriculture, de la justice et des finances opposés à la direction de la SIFCA conduite par M. Yves Lambelin DG de la SIFCA et son homologue libérien Jean-Pierre Failly de la CRC et représentant de SIPH, partenaire important de la CRC.
Les points saillants abordés lors de cette concession, prenaient en compte 5 000 ha supplémentaires visant le développement les champs villageois, en plus de 8000 ha préalablement mis en valeur par la CRC dont 4000 ha sont couverts de plants et 22000 réservé à la production de palmier à huile ou et d’hévéa. Ce contrat s’étend sur 50 bonnes années.
La SIFCA, ayant à son bord une expertise exportée un peu partout dans la sous région et même dans certaines multinationales comme Michelin, entends créer des emplois pour les citoyens et booster ainsi l’économie libérienne.