Congo-Brazzaville : Le gouvernement veut mieux conserver les produits SARIS
La Société de Raffinage Industriel du Sucre au Congo-Brazzaville (SARIS-Congo) est une filiale du géant français du secteur en Afrique, la Société d’Organisation de Management et de Développement des Industries Alimentaires et Agricoles(SOMDIAA). L’Etat congolais, qui en détient 34 % du capital, compte mettre à sa disposition un hangar à Nkayi (250 Km au Sud de Brazzaville). La bâtisse, dont le coût prévisionnel de construction avoisine les 3 milliards de FCFA (6 millions de dollars américains), sera destinée à stocker la production de la SARIS pour en garantir une meilleure conservation. A cet effet, le Groupe Bouka et la Société Menuiserie-Travaux-Bâtiments, MTB en sigle, deux compagnies de la place œuvrant dans le BTP, ont répondu à l’appel d’offre du projet de construction. La première entreprise prestera durant les 8 premiers mois des travaux tandis que la seconde s’occupera du reste pendant les 16 mois suivants. La construction devrait donc s’étendre à 2 ans.
Ce projet revêt une importance particulière en considérant que le sucre constitue l’un des rares produits d’exportation du Congo-Brazzaville. Au-delà de l’Afrique où le sucre de la SARIS atteint déjà plusieurs pays, il peut gagner, grâce à l’accord-cadre Union Européenne-AGOA (American Growth and Opportunity Act), l’Europe et même les Etats-Unis d’Amérique. En outre, fort d’un capital de 13,325 milliards de FCFA (environs 27 millions de dollars américains) et un effectif de 983 employés, la SARIS est l’une des plus grandes sociétés sucrières d’Afrique Centrale. Ainsi, pour ne pas écorner sa notoriété, elle se doit de veiller constamment à la qualité de sa production.