La Côte d’Ivoire signe un mémorandum de l’UA visant la bonne gouvernance
Le gouvernement ivoirien a signé un mémorandum dans le but d’évaluer et d’améliorer la gouvernance et la transparence dans les pays africains grâce à un instrument mis en place par l’Union africaine (UA), au terme d’un séminaire de trois jours ouvert vendredi dernier à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne.
« Ce mémorandum donne carte blanche au représentant du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) en charge de l’évaluation de la Côte d’Ivoire de faire son travail sans aucune interférence du point focal que nous représentons », a déclaré Aly Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, qui a paraphé le document au nom du gouvernement de son pays.
« Nous sommes un pays ouvert, moderne qui est prêt à appliquer toutes les règles relatives à la bonne gouvernance », a ajouté Ally Coulibaly.
Afin de garantir la mise en œuvre de cette évaluation, Coulibaly a annoncé la mise en place d’une commission nationale composée de 21 membres issus de l’administration ivoirienne, du secteur privé et de la société civile.
Le MAEP est un instrument qui a pour objectif d’améliorer la gouvernance et la transparence dans ses pays membres, et son représentant en charge de l’évaluation en Côte d’Ivoire, Mahamoud Youssouf Khayal, s’est réjouit des dispositions prises en ce sens par le gouvernement ivoirien.
« D’ici 18 mois, nous pourrons conclure l’évaluation de la Côte d’Ivoire grâce à la forte volonté politique des autorités ivoiriennes », a-t-il relevé, précisant par ailleurs que « sur 35 pays membres du MAEP, seulement 17 ont pu être évalués à ce jour »
Le MAEP a été adopté en mars 2002 au Nigeria, dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) par les chefs d’Etat et de gouvernement du continent.