Côte d’Ivoire : De nouvelles consultations en vue sur la réconciliation nationale
Le président ivoirien Alassane Ouattara, réélu lors du scrutin présidentiel du 25 octobre, a repris officiellement ses fonctions ce mardi, pour son deuxième mandat qui va, selon lui, en plus de l’aspect économique, être notamment marqué par de nouvelles consultations en vue de renforcer le processus de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire entamé depuis 2011.
Dans les prochaines semaines a affirmé Ouattara, des mesures seront prises dans ce sens, et de « nouvelles consultations » seront organisées par la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV), avec l’implication cette fois-ci, des autorités traditionnelles du pays.
« Le processus permettra d’accélérer la réconciliation de tous les fils et filles de Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué, avant d’inviter tous ses compatriotes et à leur tête les hommes politiques, à saisir ce qu’il a qualifié de « nouvelle opportunité de rassemblement ».
A la fin de la cérémonie d’investiture qui a vu la participation de plusieurs candidats malheureux à l’élection présidentielle, Pascal Affi N’guessan le président du parti de Laurent Gbagbo, a déclaré que son parti le Fpi, jugera sur pièces, les promesses faites par le président Ouattara. Il a plaidé pour la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés pour une vraie démocratie.
L’autre initiative qui va occuper le Président Ouattara et son équipe à l’entame de son deuxième mandat est le dossier de la réforme constitutionnelle, a-t-il signifié lors de son discours d’investiture. Dans une interview qu’il a accordée à des médias français pendant la campagne électorale, Alassane Ouattara avait promis une nouvelle constitution en 2016.
Il est « un devoir » pour la Côte d’Ivoire de se munir d’une nouvelle constitution qui « doit garantir l’égalité de tous, la cohésion nationale et la stabilité de nos institutions », a-t-il déclaré en substance.
« Les modifications que nous comptons apporter, a-t-il précisé, vont tenir compte de notre histoire, de notre culture et des valeurs que nous voulons promouvoir pour la nouvelle Côte d’Ivoire ».