Angola : même une rémunération décente ne suffit pas pour vivre à Luanda
L’Angola comme nombres de pays Africains a vécu des périodes longues de guerre (près de 10 ans de guerre). Depuis 2002 (fin de guerre), le pays enregistre des performances significatives qui lui ont permis de se hisser au rang de deuxième producteur de pétrole d’Afrique noire derrière le Nigéria. L’Angola n’a quasiment pas d’industries à part les grandes installations pétrolières sur lesquelles sont installé l’essentiel de l’économie du pays. Selon jorge da Cruz, un employé angolais d’une entreprise pétrolière interviewé par Cécile DE COMARMOND de l’AFP, chaque matin il quitterait son domicile sis dans une banlieue parcourant ainsi des attroupements d’ordures situés dans le quartier ou il vit pour une entreprise pétrolière étrangère. jorge gagnerait 850 dollars par mois c’est-à-dire près de dix fois le salaire minimum angolais. Mais malgré ce montant élevé comme pratiquement 86% de la population Angolaise, jorge vit dans une situation délicate. Il dépense 300 dollars pour suivre des cours à l’université et le reste dit-il retourne à ma famille pour la nourriture et les autres frais. Il renchérit en disant qu’ils sont au nombre de dix à vivre dans une maison de trois pièces. De ce fait des conditions de galère dans lesquelles vivent les situations, l’Etat Angolais doit réduire ces importations qui ne font que se multipliés, afin de léguer un héritage de prix convenables à ces populations.
La situation de guerre sans précédant dans laquelle le pays a plongé lui à fait prendre des mesures économiques comme le recours à l’importation, aujourd’hui ceci à de fortes conséquences sur les prix des marchandises et denrées alimentaires. Il importe de noter que la ville la plus chère au monde pour les expatriés est Luanda selon des enquêtes menées par la société Mercer l’an dernier. Nadine et son mari libanais paient 10 000 dollars pour leur loyer par mois dans l’un des quartiers huppés de Luanda et dépensent 5000 dollars pour nourrir leur petite famille de quatre personnes. Sizala Cutaia, âgée de 30 ans, perçoit un salaire de 4000 dollars mais malgré ce salaire, vit dans une maison où il n’ya ni électricité ni eau. Comprenons par là qu’il existe des endroits sur la terre où des personnes ne peuvent pas vivre avec leur salaire.
Retenons que l’Angola est un pays riche, mais qui regorge d’une population pauvre, qui ne perçoit pas de salaire réel, un salaire adapté au niveau de vie de la population luandaise, mais plutôt un salaire nominal.