La Côte d’Ivoire devient le premier producteur mondial de l’anacarde
La production de l’anacarde ou noix de cajou en Côte d’Ivoire a atteint en 2015 une production de plus de 700.000 tonnes, faisant de ce pays, le premier producteur mondial de l’anacarde.
« La production de l’anacarde a atteint plus de 700 000 tonnes cette année. Avec ces 700 000 tonnes la Côte d’Ivoire est passée premier producteur mondial de l’anacarde », a déclaré jeudi le ministre ivoirien de l’agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, lors de la deuxième Journée nationale de récompenses des acteurs des filières coton et anacarde, à Korhogo, au nord du pays.
Une performance qui permet à la Côte d’Ivoire de prendre la tête du classement devant l’Inde, considéré selon le ministre comme le résultat de la réforme institutionnelle et opérationnelle lancée, il y a deux ans par le gouvernement sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara.
Mais sur les 700 000 tonnes de production, 45 000 seulement ont été transformées localement, regrette Malamine Sanogo, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
A cet effet le ministre de l’agriculture a annoncé que le gouvernement « envisage de mettre en place un programme accéléré de la transformation de la noix de cajou à travers la mise en place des unités de transformation dans chaque grande région productrice ».
« Aujourd’hui, tout le monde reconnaît qu’il y a eu une amélioration du niveau de vie des producteurs grâce aux effets de la réforme», s’est félicité Malamine Sanogo, soulignant également que « cette réforme se déroule progressivement ».
En ce qui concerne le coton, la production de la Côte d’Ivoire a atteint 450 000 tonnes, et le pays reste 3è pays africain producteur de coton. Mais « Le Président de la République veut qu’on passe premier producteur africain en deux campagnes », a lancé le ministre Coulibaly en direction des producteurs, les exhortant à redoubler d’ardeur.
Les récompenses de l’excellence, visent à encourager les producteurs et acheteurs de ces produits qui font l’effort de suivre les bonnes pratiques de production et de commercialisation.