La République Centrafricaine reçoit un don de 3,65 milliards
Le vendredi 25 février dernier s’est tenu un événement économique important pour la République Centrafricaine ; à savoir la signature d’un protocole d’accord de don pour le financement du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion Economique et Financière (PARCGEF) entre la Centrafrique et la Banque Africaine de développement (BAD).
La signature de ce protocole a eu lieu au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre d’état Centrafricain au Plan, à l’économie et à la coopération internationale, M. Sylvain Maliko ; en présence de quelques membres du gouvernement, du président de la chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA), M. Robert Ngoki et de M. Racine Kane, le représentant résident régional de la BAD.
Cet accord faisant l’objet d’un don de 3,65 milliards de francs CFA à la République Centrafricaine s’inscrit selon M. Racine Kane dans le cadre de la politique de développement socioéconomique du gouvernement centrafricain, lequel met un accent particulier sur une rationalisation de la gestion des finances publiques et une amélioration de l’environnement des affaires en vue de promouvoir une croissance substantielle, nécessaire à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Le représentant résident de la BAD a aussi indiqué que ce projet permettra au gouvernement d’améliorer les prévisions budgétaires et de réduire le retard de soumission des projets au parlement, en renforçant les capacités des structures opérationnelles de préparation et d’exécution du budget à travers la formation de 300 cadres des administrations économiques et financières. En outre, le Ministre d’Etat Sylvain Maliko a pour sa part, expliqué que le PARCGEF est un projet d’appui institutionnel de renforcement des capacités de gestion économique et financière en République Centrafricaine.
Hors mis les projets multinationaux, la Banque Africaine de Développement a financé au total 39 projets en Centrafrique pour un montant excédant 143 milliards de FCFA, et le projet actuel s’inscrit dans le cadre du premier axe de la stratégie d’intervention de l’institution bancaire en République Centrafricaine.