Lutte contre la corruption se poursuit au Congo-Brazzaville
Depuis 2009, le gouvernement congolais a engagé un plan national de lutte contre la corruption et la fraude. La mise en œuvre de ce plan a renforcé la bonne gouvernance dans le pays. Et cette bonne gestion a permis au Congo d’accéder en janvier 2010 au point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), ce qui lui a permis de bénéficier d’énormes remises de dettes. Mais le Congo poursuit ses efforts.
Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la corruption le 9 décembre dernier, le PNUD (Fonds des Nations Unies pour le Développement) avait initié un concours pour les jeunes destiné à les sensibiliser sur le sujet de la corruption. Les résultats ont été rendus officiels ce 18 février 2010 et les récompenses (une année de connexion à internet, un an d’abonnement de lecture au Centre Culturel Français, un lot de documentation des Nations Unies et un certificat de participation) ont été distribuées.
De leur côté, les pouvoirs publics congolais ont créé deux organes pour lutter contre la corruption. La Commission nationale de lutte contre la corruption qui s’occupe des investigations et de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de lutte contre ce fléau. Le deuxième organe est l’Observatoire congolais de lutte contre la corruption qui suit et évalue les efforts réalisés par le gouvernement dans ce cadre. Le Congo s’est ainsi doté d’assise juridique pour lutter efficacement contre la corruption et l’Observatoire vient d’adopter un code de passation des marchés de l’Etat pour assainir la passation des marchés publics qui était un nid à corruption.
Tous ces efforts justifient la confiance retrouvée des bailleurs internationaux, une confiance qui s’est traduit par l’annulation récente de l’intégralité de la dette du Congo envers le Club de Paris.