Ouganda : Des russes pour construire la première raffinerie du pays
La première raffinerie de l’Ouganda, va être construite par un consortium russe. Le marché, a été octroyé à la holding publique russe Rostec. Il a été ainsi retenu à la place de plusieurs autres soumissionnaires à cet appel d’offre. Il s’agit entre autres du chinois CNPC, du britannique Petrofac, du sud-coréen SK Energy ou encore du néerlandais Vitol.
L’investissement alloué à la construction de cette raffinerie, est évalué à 3 milliards de dollars. L’Ouganda, avec cette raffinerie, espère produire du pétrole dans les années à venir. Et, la capacité est prévue à 60 000 barils par jour. « Il s’agit d’un projet d’une importance stratégique pour l’Ouganda qui n’a pas d’accès à la mer et dont l’économie est fortement dépendante des fournisseurs extérieurs », a souligné le holding publique russe Rostec dans un communiqué.
Ce consortium russe mené par RT Global Ressources, la filiale de Rostec qui a remporté l’appel d’offres, va détenir 60% des parts dans la raffinerie Ougandaise. Les 40% restant, reviendront au gouvernement ougandais. Le projet de RT Global Ressources prévoit des transferts de technologies russes et devrait être financé avec la participation entre autres des organisations financières de Corée du Sud, a précisé Rostec.
En 2014, le ministre des Finances Maria Kiwanuka, tablait qu’après la construction de la raffinerie, le lancement de la production pouvait se faire les deux années suivantes. L’Ouganda a découvert en 2006 d’importantes réserves de brut dans le bassin du Lac Albert, le long de sa frontière occidentale avec la République démocratique du Congo (RDC), susceptibles de profondément modifier l’économie du pays et de doubler le revenu national.
Le Consortium russe adjudicataire de l’appel d’offre, prévoit qu’une fois que la raffinerie aura atteint sa pleine capacité, elle pourra fournir les pays voisins d’Afrique de l’Est et Centrale qui manquent eux aussi d’infrastructures.
