Le gouvernement gabonais veut un meilleur service pour l’eau et l’électricité
A l’issue du conseil des ministres tenu ce mercredi 16 février 2011 à Libreville, le gouvernement gabonais a exigé à la SEEG (Société d’Energie et d’Eau du Gabon) un meilleur service pour l’eau et l’électricité. Cette exigence survient après l’examen des conclusions de l’audit comptable et tarifaire, financier et technique de la convention signée par le gouvernement gabonais et la SEEG en 1997.
Cet audit réalisé par le cabinet Deloitte Gabon met en évidence le manque de maintenance et de renouvellement des équipements de la SEEG et les difficultés à accompagner l’augmentation de la demande et à satisfaire les exigences sur la qualité du service.
Le gouvernement a ainsi annoncé une série de mesures. Tout d’abord il exhorte la SEEG à soumettre un rapport annuel spécifique d’avancement du plan de rattrapage du renouvellement des équipements à compter de la fin de l’année 2011 et sur une période de cinq ans. La SEEG est également invitée au strict respect des délais contractuels de réalisation des branchements en eau et électricité et de traitement des réclamations. Ensuite, le gouvernement a demandé à l’Agence de régulation d’inspecter, dans un délai de six mois, des biens de retour, afin de définir les travaux nécessaires à l’exploitation, à l’adaptation des installations dont les réparations et les mises à niveau seront réalisées progressivement par la SEEG.
Une nouvelle Commission Interministérielle a été créée pour se charger du suivi de ces mesures et de la révision de la convention de concession avec la SEEG, filiale du groupe français Veolia, qui dispose du monopole de la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon.