Algérie : Plus de rigueur dans le contrôle du commerce extérieur
Les transactions effectuées dans le cadre du commerce extérieur en Algérie, va désormais être soumis à un contrôle « rigoureux », a annoncé le ministre du Commerce, Amara Beyounès.
Ce durcissement du contrôle du commerce extérieur, constitue une solution pour « limiter les évasions fiscales des capitaux vers l’étranger », précise le ministre.
Le 21 décembre 2014, le ministre en charge des relations avec le Parlement, Khelil Mahi, avait évalué le montant de l’évasion fiscale à 5000 milliards de dinars. Il s’exprimait au cours d’un entretien sur les antennes de la Chaîne 3.
L’on apprend, qu’un groupe de travail a été installé pour assurer la mission de ce contrôle. Ceci, sur la recommandation du président Abdelaziz Boutefika.
Cette décision de procéder à un contrôle minutieux du commerce extérieur, intervient au moment où l’Algérie est confrontée à une baisse de ses revenus pétroliers.
L’objectif, des contrôles étant également de réduire les dépenses liées aux importations qui ont triplé en dix ans. Et, d’après le ministre, il va être question pour cette année 2015, de réduire l’importation des produits essentiels. Puisque, souligne-t-il « le programme d’investissements dans le secteur public ou privé nécessite l’importation d’un certain nombre d’équipements et de matières premières pour faire fonctionner les projets ».