Tunisie : Une femme-juge candidate à la présidentielle
Dans les coulisses de la présidentielle tunisienne, un courant politique féminin s’est constitué pour servir l’intérêt des régions marginalisées. Kalthoum Kannou, est une juge opiniâtre dont le combat pour l’indépendance de la justice, l’égalité sociale et son opposition déclarée au régime du président tunisien déchu Ben Ali, a séduit le peuple tunisien.
En scène depuis les années 80, cette femme militante a plusieurs fois subi les extravagances de l’ancien régime. Elle a été mutée à des centaines de kilomètre de Tunis en 2010 pour avoir émis un mandat d’amener contre Moez Trabelsi, le neveu de Leila Trabelsi, l’épouse de Ben Ali, pour l’auditionner.
De l’Education au terrorisme, son programme se veut des propositions de solution pour éradiquer les maux qui minent le système éducatif, ainsi que les actes extrémistes perpétrés sur le territoire tunisien, même bien au-delà de ses frontières.
« Les partis politiques ont échoué. De la société civile renaîtra l’espoir », a-t-elle souligné lors d’une interview accordée à la presse, mettant en avant son parcours comme gage d’intégrité, son sexe comme atout de modernité. Cette personnalité féminine donne une image nouvelle d’une Tunisie tant louée par la Communauté internationale pour la réussite de sa phase de transition.
Après la chute du régime Ben Ali, ce pays maghrébin a traversé une longue période jonchée de difficultés à tous les niveaux. Les récentes élections législatives ont suscité à nouveau un espoir de démocratie pour le peuple tunisien.
Kalthoum Kannou est la nouvelle figure de la politique tunisienne et se veut embarquée dans la gestion des affaires se rapportant à ce pays en cours d’une évolution démocratique exemplaire par rapport à certains Etats qui ont connu le Printemps arabe.