Burkina Faso : Consensus pour une période de transition
Après les manifestations populaires qui ont provoqué le départ du président Blaise Compaoré, un consensus vient de se mettre en place pour permettre au pays de mieux gérer sa transition. Une charte de transition a été validée par les différents acteurs de la scène politique et attend d’être ratifiée en vue de donner un avenir meilleur au Burkina Faso. De source officielle, le document final doit être remis au lieutenant-colonel Zida, qui doit désormais rétablir la Constitution pour permettre la signature officielle, que tous les Burkinabé souhaitent rapidement.
Alors que sur le plan national, les forces s’activent pour rétablir l’ordre, certaines institutions internationales, comme le Fonds Monétaire International, ont décidé de geler leur aide en attendant la formation d’un nouveau gouvernement. Les sanctions internationales commencent à peser lourdement sur le Burkina qui a intérêt, pour sa population et pour son progrès, de se hâter de mettre en place des institutions crédibles pouvant faciliter les échanges avec ses partenaires internationaux.
Ouagadougou est en proie à une crise politique qui tire son origine de la volonté de l’ex-président de briguer un autre mandat après vingt-sept ans passés au pouvoir. Une décision que les Burkinabé ont jugée inacceptable et qui les a conduits à descendre dans les rues fin octobre pour obliger Blaise Compaoré à quitter le pays pour trouver refuge en Côte d’Ivoire.
Bien que la tension demeure, les forces vives du Burkina tentent au mieux de structurer un nouveau pays qui sera à même d’offrir un présent et un avenir meilleur aux générations de tous les âges.