Seychelles : Mobilisation contre le réchauffement climatique
A l’occasion d’un sommet de l’Alliance des petits États Insulaires (AOSIS), le président des Seychelles, James Michel, a appelé les petits pays insulaires à s’unir pour parler d’une seule voix lors des rencontres internationales sur le climat, afin de lutter contre l’élévation du niveau de la mer.
Selon le chef d’Etat seychellois, « le changement climatique est la plus sérieuse des menaces de notre époque ». Une menace qui concerne plus particulièrement les petits États insulaires en développement. Or, estime M. Michel, ceux-ci n’ont pas les dernières technologies nécessaires pour s’adapter au problème. En outre, ces pays ne possèdent pas la puissance économique pour imposer des sanctions à ceux qui sont le plus coupables du réchauffement.Pour lui, il est donc nécessaire que les petits pays insulaires manifestent leur « volonté collective pour faire la différence ». Aussi, les appelle-t-il à se « faire entendre sur toutes les plages, sur tous les bords de route, et dans chaque localité du monde ». « Nous ne pouvons pas accepter que le changement climatique soit traité comme quelque chose d’inéluctable. Nous ne pouvons accepter qu’aucune île ne disparaisse avec la hausse du niveau des mers » a-t-il ajouté.
Rappelons qu’à partir du 1er décembre prochain à Lima (Pérou), se tiendra la 20e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui sera suivie de celle de Paris en 2015. Ces deux rencontres internationales très attendues seront l’occasion pour les pays de l’AOSIS de hausser le ton sur les menaces auxquelles ils sont confrontés. A la Conférence de Paris, les 195 Etats membres de l’ONU tenteront notamment de trouver un accord sur la limitation du réchauffement climatique à 2°C.