Ouganda : Préparation d’une nouvelle loi contre les homosexuels
En Occident les homosexuels ont peut-être des droits, mais sur le continent noir encore en retard sur certaines questions, ces derniers restent exposés à des peines de prison, comme précisé dans la nouvelle loi anti-LGBT en préparation par les dirigeants du mouvement de résistance nationale en Ouganda.
Nicholas Opiyo, avocat ougandais spécialiste des droits humains y voit un danger. Le présent texte de loi, serait pire que la loi initiale. De part son intitulé déjà, « Interdiction de la promotion des pratiques sexuelles contre-nature », l’avocat voit la détermination des autorités à stopper l’expansion du phénomène.Quand cette loi sera votée, désormais plusieurs organisations « qui cherchent à promouvoir l’homosexualité seront exposées à des peines de prison ». Et toutes les personnes qui se hasarderont à représenter une personne ayant de façon fictive ou réelle des relations sexuelles contre-nature seront aussi punie »,précise l’avocats.
C’est peut-être un droit pour l’homme de former un couple avec la personne de son choix, mais pour le peuple ougandais, les relations contre-nature ne sont pas prêtes à être acceptées et ce, à cause d’un esprit incurablement religieux et de la survie d’une culture homophobe.
En février dernier, une loi visant la repression des homosexuels a été votée par le parlement du pays.Par la suite, les organisations de défense des droits des homosexuels ont saisi les juridictions ougandaises pour annulation de la loi pour inconstitutionnalité. Après des épisodes judiciaires, la loi a été finalement annulée le 1er août dernier par les juges de la Cour constitutionnelle. Si le quorum des députés participants à ce vote avait été atteint, la loi, certainement n’aurait pas été annulée.
Même si le président Yoweri Museveni craint un ralentissement de l’avancée commerciale nationale,le peuple paraît bien décidé aujourd’hui à arrêter la montée fulgurante de l’homosexualité en Ouganda. Mais le projet de loi reste encore dans les coulisses du parlement.