Sierra Leone : L’environnement pollué par Ebola
La pression est de plus en plus grande en Sierra Leone, particulièrement à l’ouest du pays où le nombre de personnes infectées par le virus et les cas de décès ne font que croître.
La Sierra Leone, la Guinée et le Libéria sont les trois pays les plus durement touchés par l’épidémie d’Ebola qui déferle sur une partie de l’Afrique.
Même si, l’OMS affirme que le virus a été vaincu au Sénégal et au Nigeria, force est de constater que la maladie a fait 4500 morts et 9000 victimes depuis son apparition, il y a près d’un an. Selon cette organisation onusienne, la recherche d’un vaccin contre l’Ebola se poursuit à un rythme accéléré. Des données concernant l’innocuité de deux vaccins potentiels sont attendues en décembre et des dizaines de milliers de doses pourraient être disponibles en janvier. Des essais cliniques se déroulent actuellement en Europe, en Afrique et aux États-Unis.
En attendant de voir le fruit de tous ces efforts, Ebola suit sa trajectoire meurtrière en Sierra Leone, là où la guerre a fait des ravages. Ce pays a connu plusieurs années de guerre civile liée, dans une certaine mesure, à l’exploitation des ressources minières dont regorge son sous-sol. Cette situation a entraîné la fuite de nombreux cerveaux du pays, partis pour rechercher de meilleure condition de vie.
Contrairement à cette phase où les personnes avaient la possibilité de s’échapper hors des frontières, l’épisode Ebola les contraints à risquer au quotidien leur vie en supportant, en plus d’autres frayeurs qu’il crée, l’atmosphère morose favorisée par le virus.