Burkina Faso : Améliorer la gouvernance forestière
Une enveloppe de quarante-quatre millions de dollars a été allouée au Burkina Faso par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale (BM). Le but de cette allocation vise de démarrer en 2015 le Programme d’investissement forestier (PIF) dont la durée est de cinq ans.
L’un des trois programmes du Fonds stratégique sur le climat mis en place dans le cadre des Fonds d’investissement climatique (CIF) par les banques multilatérales de développement (BMD), le Programme d’investissement forestier (PIF) a pour objectif de mobiliser des politiques et des mesures ainsi que des financements sensiblement accrus en vue de faciliter la réduction du déboisement et de la dégradation des forêts.
Il vise également à promouvoir la gestion durable améliorée des forêts, devant se traduire par des réductions d’émissions, la protection des stocks de carbone forestier et la lutte contre la pauvreté. Dans cette perspective, Ouagadougou a déployé des efforts importants dans le domaine de l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, plans, programmes et stratégies en matière forestière.
La grande sécheresse des années 70, a été le point de départ d’une prise de conscience plus accrue du gouvernement et des populations d’engager une lutte sans merci contre la désertification. Les initiatives engagées comme réponse à ce fléau, ont conduit en 1978, à l’élaboration et la mise en œuvre des projets « Bois de Villages ». En 1984, cette approche a évolué pour donner naissance au Programme national de foresterie villageoise (PNFV).
Ainsi, les ressources forestières pourraient contribuer à inverser un tant soit peu la tendance de la pauvreté et constituer un puissant levier du développement, notamment par des aménagements à vocation sylvicole, à travers les chantiers d’aménagement forestiers de deuxième génération.