Le Swaziland sur la voie d’une agriculture de rente
Alors que la majeure partie de la population du Swaziland dépend encore de l’agriculture vivrière, le gouvernement, avec l’appui de l’Union européenne et du FAO a apporté une aide à près de 20 000 producteurs agricoles, en vue d’accroître leur production et de leur permettre d’améliorer la qualité de leur récolte.
Le Swaziland, pays avec un taux de pauvreté élevé, a amorcé prochainement son programme de développement. Cloué par une forte récession économique, le SIDA et des sècheresses intempestives, le pays survit sous différents maux. Déterminées à remonter la pente, les autorités du Swaziland, avec l’appui de l’Union Européenne et de la FAO, (agence des Nations unies chargée de l’alimentation et de l’agriculture) ont apporté un important soutien à 20 000 agriculteurs. Ce programme de soutien a pour but d’inscrire le pays dans une agriculture de rente. Il pourra permettre d’améliorer la sécurité alimentaire, contribuer, tant bien que mal, à de certaines communautés vulnérables. Avec 1 200 000 habitants, une bonne frange de la population reste très dépendante de l’agriculture vivrière.
Cette nouvelle dynamique prévoit aussi la facilité d’accès à de nouveaux marchés aux agriculteurs. S’exprimant sur cette question à Mbabane, capitale du Swaziland, la FAO a annoncé que « l’agriculture pourrait dans les mois à venir devenir un facteur clé du développement du pays ».
Ce programme a été mis en place depuis l’année 2009 et abordera prochainement sa phase finale. Pour cette raison le ministre de l’Agriculture, Clément Dlamini, a tenu à mentionner l’intérêt d’un appui continu dans le processus de faire jouer le premier rôle au secteur agricole dans le développement économique du pays.
Le développement du Swaziland commence avec la sécurité alimentaire. Il ne reste pour lui, qu’à veiller sur les acquis de ce programme afin d’avancer sur cette voie que ce pays et ses partenaires viennent de baliser.