Kenya : Réduction de la dette intérieure
Avec les récentes annonces de juin, les autorités du pays sont déterminées désormais à la réduire le montant de la dette de 50 % au moins au cours de l’actuel exercice financier, ce qui suffira au renfoncement du secteur privé mais aussi à stimuler la croissance économique du pays.
En juin dernier, la Banque Centrale du Kenya (CBK) a tiré la sonnette d’alarme sur l’endettement du pays. Depuis le mois de mars de cette année, le gouvernement dans sa procédure d’émission des bons du trésor à des particuliers et pour le financement de ses activités, s’est endetté pour un montant d’un milliard de dollars. L’Etat kenyan serait redevable aujourd’hui d’un montant de 15 milliards de dollars qui ne concerne que la seule dette intérieure de l’Etat.
En réponse à cette interpellation du Trésor national, les autorités et notamment le chef de l’Etat, le président Uhuru Kenyatta, ont annoncé la baisse des emprunts publics pour l’exercice 2014-2015. Cette année à venir, le Trésor public entend « discipliner ses dépenses » en vue de satisfaire ces énormes besoins avec 50% du montant de cet exercice qui s’achève. Le chef d’Etat s’exprimant sur cette question déclarait d’ailleurs que « notre objectif est de réduire notre emprunt prévu initial, d’environ 2,17 milliards de dollars actuellement, pour voir si nous pouvons réduire notre exposition sur les marchés nationaux à environ 1,14 milliards de dollars« . Quand cette réduction de la dette intérieure pourrait devenir effective, l’impact principal sera la baisse du taux d’intérêt. Ce qui contribuera à créer l’emploi pour la jeunesse en quête de travail.
La réaction du gouvernement kenyan, face au problème de hausse de l’emprunt public, dénote une certaine prise de conscience des autorités pour une baisse de 50 % en un seul exercice, ce qui serait encourageant.