Zambie: Nouvelles conditions pour l’exploitation pétrolière
L’exploitation du pétrole fait avancer le monde à un rythme de plus en plus avancé, crée la fortune des uns et la misère des autres. Son importance est telle qu’aujourd’hui, avec la géopolitique de l’or noir, le plus fort producteur contrôle le plus de réserves possibles. L’Afrique après l’Orient en dispose d’une quantité assez importante. On a déploré souvent la manière abusive avec laquelle le pétrole a été exploré sur le continent, puisque les pays producteurs continuent de mener une existence misérable des populations concernées qui vivent parfois du « pain tombé des tables occidentales ».
La Zambie a-t-elle finalement compris qu’une exigence de contrôle et de transparence s’impose dans l’exploitation du pétrole si l’on veut y tirer un réel profit ? C’est ce qui ressort de l’annonce faite mardi, par Christopher Yaluma, ministre zambien des Mines, de l’énergie et du développement de l’eau, concernant le durcissement de l’exploration du pétrole dans son pays. Il a invité toutes les compagnies pétrolières désireuses d’explorer, de se doter des nouveaux permis dont les anciens ,à titre de rappel, ont été repris parce qu’ils étaient octroyés dans une parfaite complaisance, et parfois sans production de conseils clairs.
La nouvelle formule est délicate au point que cinq compagnies seulement se sont vues délivrer ces nouveaux titres d’exploration sur les 31 qui avaient répondu à l’appel d’offres. Le gouvernement leur a accordé 31 sites de pétroles à exploiter, mais les a soumis à verser 35 000 dollars et à rendre des comptes tous les trois mois.
Si la Zambie a pris conscience de sa position de force dans les discussions sur ses ressources naturelles, c’est que prochainement, l’ensemble du continent pourrait en prendre conscience. Cette décision de contrôler en amont l’exploitation pétrolière,pourrait être bénéfique pour l’amélioration des conditions sociales de la population zambienne.