L’homosexualité bannie de l’Ouganda
Les valeurs humaines sont en train de disparaître à travers le monde. Les mentalités changent au fil des temps, sur certaines questions sociales, vu que la conscience ne sera plus la chose la mieux partagée. Les questions d’éthique continuent de différencier le continent noir des autres parties du monde. Outre l’Afrique du Sud, le statut des homosexuels reste fortement réprimé en Afrique.
Depuis que certains pays occidentaux se sont prononcés en faveur du mariage gay, un vent dans ce sens souffle sur le continent. En Ouganda, l’actualité est marquée cette semaine, par la victoire de Simon Lokodo, ministre ougandais de l’Ethique et de l’intégrité contre le clan des défenseurs de la cause homosexuelle.
En février 2012, ce ministre avait fait irruption dans un hôtel où étaient réunis les militants de la cause LGBT (lesbiennes, gays, bi, transgenres) leur demandant instamment de vider les lieux, tout en les menaçant de l’intervention de l’autorité publique. Ce qui a soulevé la controverse. Cette affaire étant portée devant les tribunaux, les juges ont estimé mardi dernier, que le ministre avait agi « dans l’intérêt du pays et en sa qualité de conscience du peuple Ougandais ».
Ce verdict a suscité plus de vives réactions. Pour Jacqueline Kasha, célèbre militante de la cause homosexuelle, « les adeptes de LGBT ont perdu sur tous les plans ».
Pour les opposants, la loi réprimant l’homosexualité a été faite dans le but de permettre au président de s’attirer la sympathie du peuple qui reste favorable à une société sans homosexuels et de lui permettre de se représenter aux présidentielles de 2016.Tout compte fait, ce jugement démontre bien que l’Afrique n’est pas encore prête à suivre l’Occident sur cette voie.