Côte d’Ivoire : Autosuffisance dans le secteur halieutique
Les pouvoirs publics ivoiriens envisagent d’injecter plusieurs millions de dollars dans le secteur halieutique en vue de favoriser, à l’horizon 2020, l’autosuffisance sur le plan national.
Ce secteur, bien qu’il tienne une place de choix dans le domaine économique, social et nutritionnel du pays,connaît d’énormes difficultés liées, entre autres, à la mauvaise gouvernance.
Au plan de la sécurité alimentaire, la politique actuelle des pêches et de l’aquaculture s’insère, à juste titre, dans le cadre du Plan directeur de développement agricole 1992-2015, conçu par le ministère de l’Agriculture et des ressources animales.
Né de la volonté de doter le secteur agricole, au sens large, d’un instrument de politique pour la période qui s’étend de 1992 à 2015, ce Plan puise ses racines dans les orientations macro-économiques et les choix politiques définis dans le cadre du Plan de stabilisation et de relance de l’économie élaboré en 1990 par le gouvernement ivoirien, lors des négociations avec les bailleurs de fonds des Programmes d’ajustement du secteur agricole.
Les données fournies par l’ONU à la FAO montrent que la Côte d’Ivoire dispose d’une surface suffisante et adaptée à l’aquaculture. Mieux encore, la richesse de sa faune aquatique, avec plus de cent familles de poisson, est un facteur clé, dans la mesure où elle influence le choix des politiques par rapport au développement du secteur.
L’aquaculture constitue un véritable potentiel national qui mérite d’être largement exploité car la Côte d’Ivoire possède des atouts naturels considérables. Le Premier ministre l’atteste lorsqu’il affirme que ce pays occupe une place stratégique dans l’économie nationale, au regard des revenus et de la sécurité alimentaire que cette activité garantit.