Côte d’Ivoire : Nouveau code minier
Dans le but d’attirer plus d’investissements dans ce secteur aurifère, la Côte d’Ivoire vient de se doter d’un nouveau code minier. Ce cadre légal devrait particulièrement contribuer à augmenter la production de ce précieux métal.
Le gouvernement ivoirien a pour objectif de diversifier l’économie nationale, essentiellement basée sur les exportations de cacao. Ainsi, espère-t-il des investissements dans le secteur minier en général et plus particulièrement dans la production de l’or. L’Exécutif s’est d’ores et déjà fixé des objectifs, on ne peut plus ambitieux, en vue de produire 25 tonnes d’or en 2015, soit 13 tonnes de plus que deux ans plus tôt ,la production aurifère étant de 12 tonnes en 2013.
Un projet dans lequel le nouveau code minier occupe une place centrale. Ce cadre légal s’est distingué par ses multiples réformes. Ainsi, la période de maintien des permis a été revue à la hausse, passant de 7 à 10 ans. En bonus, les différents investisseurs peuvent, s’ils le souhaitent, la prolonger par 2 nouveaux permis.
Mis à part cela, les zones de permis sont désormais réduites dans le nouveau code minier. Devant correspondre à des superficies de 1000 kilomètres carrés (km2) d’antan, elles ne feront, à présent, plus que 400 km2. Autre précision importante, la Côte d’Ivoire n’a pas prévu de taxe sur les bénéfices exceptionnels dans son nouveau code minier, comme l’avait proposé l’ancien ministre de tutelle, Adama Toungara.
Adopté par le Parlement ivoirien mardi dernier, le nouveau cadre légal minier semble avoir séduit immédiatement. « Ce code minier fait un grand pas en avant, le rendant plus attractif », a estimé Nouho Koné, président de l’association minière GPMC.