Centrafrique : Le déploiement des casques bleus prévu pour l’automne.
L’Organisation des Nations Unies prévoit de donner le coup d’envoi de l’opération de maintien de la paix en Centrafrique, le 15 septembre de l’année en cours.
La complexité et la gravité de la crise centrafricaine nécessitent une mobilisation des efforts sur une certaine période afin de mener une action efficace sur le terrain et surtout de ramener l’ordre et la sécurité dans le pays.
Avant la fin du mois de mars, la France devra soumettre un projet de résolution qui doit être voté par le Conseil de sécurité pour faire avancer le processus de paix en Centrafrique.
En attendant cette résolution et son adoption, les forces françaises de l’opération Sangaris et celles de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique(Misca) œuvrent sur le terrain pour protéger les civils, sécuriser au mieux le pays et faciliter la circulation de l’aide humanitaire afin de répondre aux besoins des populations déplacées. « Il faut parer à l’urgence », a souligné le Secrétaire général de l’ONU.
L’Etat centrafricain n’existe pas, dans la mesure où le fonctionnement de l’administration est paralysé par les violences qui persistent depuis le déclenchement du coup d’Etat en mars 2013 par les rebelles de la Seleka.
« Il faut rétablir certaines institutions essentielles », a rappelé Ban Ki-moon dans le rapport qu’il a transmis lundi dernier au Conseil de sécurité .
Une opération de maintien de la paix sera possible en République centrafricaine. Toutefois, l’ampleur de la tâche nécessite d’en définir la taille, le mandat et le financement. Au mieux des cas, il faudrait éviter l’enlisement en accélérant le processus politique, notamment l’organisation des élections.