Une saison cotonnière 2010/2011 pleine de promesses au Burkina Faso
La société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a signé le mercredi 19 janvier 2011 à Ouagadougou une convention de crédit de 150 millions de dollars US avec son pool bancaire national. Ce pool bancaire est constitué d’ECOBANK-Burkina, de BOA (Bank Of Africa), de BIB/UBA (fusion de la Banque Internationale du Burkina avec United Bank for Africa), de Banque Atlantique, de BCB (Banque Commerciale du Burkina), de BICIA-B (Banque Internationale pour le Commerce, l’Industrie et l’Agriculture au Burkina), de Coris Bank, de la SGBB (Société Générale de Banques au Burkina) et de la BSIC (Banque Sahélo-saharienne pour l’Investissement et le Commerce).
Cet argent doit servir à l’achat, au transport, à l’égrenage du coton graine et à l’évacuation de la fibre ainsi qu’au financement d’une partie des intrants (engrais) pour la campagne 2011/2012. Cela porte à environ 250 millions de dollars US les capitaux drainés par SOFITEX en une semaine après le crédit de 100 millions de dollars US obtenu à Paris le 12 janvier dernier auprès de son pool bancaire international mené par HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) avec FimBank, BHF Bank, BMCE (Banque Marocaine du Commerce Extérieur), BNP Paribas, DZ Bank et la Société Générale.
Cette abondance de capitaux s’explique par les cours du coton qui atteignent des niveaux jamais atteints depuis plus d’un siècle sur le marché mondial et aux efforts de SOFITEX de se restructurer sur les plans financier et organisationnel.
Pour peu que la pluviométrie soit bonne, la saison 2010/2011 s’annonce exceptionnelle. L’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPC-B) promet une production de un million de tonnes. Au cours actuel, une production de 700 000 tonnes de coton injecterait 1.25 milliard de dollars US dans l’économie nationale.