Le Tchad, membre du G5.
Le Tchad est désormais membre du G5 du Sahel qui n’est autre qu’un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale.
Créé dimanche 16 février à Nouakchott, le G5 est composé de cinq Etats tels que la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Il devrait permettre à ces pays d’élaborer, dans les prochains mois, une cartographie « complète et précise des besoins et des projets » de la région du Sahel. Leur but étant de coordonner leurs politiques de développement et de sécurité.
A peine créé, ses concepteurs tiennent déjà à rassurer sur son utilité. « Ce n’est pas une structure de plus ou de trop, mais bien un nouvel espace de solidarité nécessaire » en vue d’une meilleure organisation de ses membres pour faire face aux difficultés, parfois similaires, qu’ils rencontrent.
Acteur politique et militaire clé dans la région, le Tchad aura, dans six mois, l’honneur d’accueillir la prochaine réunion du groupe.
Avant cet événement, l’Etat tchadien est plus orienté vers la gestion de la crise de son voisin centrafricain. Le numéro Un du pays a, dans cet ordre, reçu la visite, il y a une dizaine de jours, du ministre français de la Défense. Cette rencontre s’est soldée par la prise d’importantes décisions en faveur de la sécurité de la région du Sahel, notamment l’installation d’une base militaire française au Tchad.
Malgré qu’il soit membre du G5 ou épicentre des opérations militaires contre le terrorisme ou encore agent du maintien de la paix, le Tchad reste encore un Etat où la liberté d’expression est verrouillée par le pouvoir central.