Gabon : Traitement des déchets biomédicaux et hospitaliers.
De sources concordantes, cinq usines seront bientôt construites dans les cinq principales régions sanitaires du Gabon en vue de valoriser, stocker et traiter les déchets biomédicaux et hospitaliers.
Piloté par la société belge AMB et entièrement financé par la Banque Nationale de Paris (BNP PARIBAS), le projet de construction des usines a été présenté, mardi 4 février dernier, par les délégations des deux institutions aux nouveaux occupants du ministère gabonais de l’Intérieur. En rappel, le chef de l’Etat gabonais a procédé il y a quelques semaines à un remaniement ministériel qui a eu comme effet d’introduire de nouvelles autorités notamment au ministère de l’Intérieur.
Le but donc de BNP PARIBAS er d’AMB a été non seulement de montrer l’intérêt pour le Gabon de disposer de telles structures, mais également de mettre l’accent sur les moyens matériels, humains et financiers à mobiliser pour la réalisation du projet.
Du côté gabonais, les autorités s’attendent à ce que les déchets biomédicaux et hospitaliers soient bien traités afin d’éviter et d’éliminer tout risque infectieux sur l’environnement. Autrement dit, les usines devraient contribuer à minimiser les risques liés aux accumulations d’outils usagés dans les différents centres de soins qui ne servent plus et qui malheureusement sont souvent mélangés aux ordures ménagères.
Cet avis est partagé par la Banque dont la représentante a affirmé que « la structure bancaire est parfaitement intéressée par le projet porté par le Gabon » en ce qu’il a un lien étroit avec la préservation de l’environnement et la sécurité des populations. « Nous avons la chance d’avoir des membres du gouvernement très réceptifs, très informés et très au fait des questions de santé publique », a déclaré le consultant local pour le compte de la société belge.
Tous les acteurs se sont mobilisés pour traiter les déchets en raison du danger qu’ils représentent pour la santé et l’environnement du Gabon.