Côte d’Ivoire : Renforcement de la marine
Afin de lutter contre la piraterie et la pêche illégale, la Côte d’Ivoire entend renforcer sa marine avec une trentaine de navires de surveillance maritime supplémentaires. Pour ce faire, son gouvernement a passé une commande auprès du chantier naval français Ufast.
Parmi les navires demandés par l’Etat ivoirien figurent six embarcations rapides de 9,3 mètres pour commandos, quatre vedettes RPB 12 et trois patrouilleurs RPB 33. Ce dernier type d’embarcation fait partie des plus récents patrouilleurs de surveillance, avec, pour particularité, une autonomie de 1 500 miles nautiques à une vitesse maximale de 33 nœuds. En plus, il peut être renforcé d’équipements militaires comme un canon ou des mitrailleuses et accueillir jusqu’à 17 membres d’équipage. Cette commande se compose du matériel idéal pour la lutte contre la piraterie et la pêche illégale.
Il faut préciser que ces navires sont fabriqués en aluminium et en composite. D’après le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi, ces embarcations seront affectées à la marine pour la surveillance des rivières, des lagunes et de l’espace maritime national. Cela permettra de contrecarrer, en dehors de la piraterie et de la pêche illégale, toute sorte de trafic illicite et des tentatives d’infiltration.
Située à proximité du Golfe de Guinée, qui figure parmi les hauts-lieux de la piraterie, la Côte d’Ivoire est constamment exposée à diverses menaces provenant des eaux et donc obligée d’y faire face.
Pour l’ensemble de sa commande, l’Etat ivoirien aura à payer une vingtaine de millions d’euros, la facture exacte n’étant pas encore connue. A côté de la fourniture des navires de surveillance, les deux parties ont convenu, selon l’accord, d’insérer un volet concernant la formation du personnel navigant et la maintenance .