Gabon : Retrait d’Olam du secteur forestier.
Afin de concentrer toutes ses ressources sur quatre autres projets qu’il développe au Gabon, Olam a vendu ses actifs dans le secteur forestier à un consortium chinois.
Inscrite, selon la direction du groupe, dans sa stratégie révisée de restructurer son portefeuille, cette opération vise à mieux soutenir ses activités dans les projets de plantation de palmier à huile et d’hévéa, d’usine d’engrais et ZES.
Principal acteur dans la gestion intégrée de la chaîne d’approvisionnement et de transformation de produits agricoles et alimentaires au Gabon, Olam a réagi aux critiques formulées contre son action en faisant savoir que cette vente ne constitue en rien un aveu d’impuissance de sa part concernant la conduite de certains projets. Bien au contraire, elle permettra à l’entreprise d’enregistrer une charge de restructuration et de créer de nouveaux emplois dans différents secteurs d’exploitation.
Pour l’historique, Olam a entamé ses activités aux Gabon en 1999 par la création d’une société de négoce de bois. Depuis 2010, il a signé plusieurs accords avec les hautes autorités gabonaises en vue de participer à la mise en œuvre du programme Gabon Emergent. Sur le terrain, la société soutient le social par des actions dans le domaine de la santé, de l’éducation et des moyens de subsistance en milieu rural.
De source officielle, Olam a déjà créé quatre mille trois cents quatre-vingt quinze emplois au Gabon .Un détail qui est non sans importance dans la mesure où il joue en faveur de la réduction du taux de chômage du pays.
Toutefois, Olam reste un opérateur de poids dans l’économie gabonaise dans la mesure où ses activités profitent non seulement aux populations, mais également à l’Etat.