Gabon : Mutualisation des intelligences.
Afin de créer un cadre favorable à l’évolution du climat des affaires, le Premier ministre gabonais a initié, du mardi 22 au mercredi 23 janvier à la Chambre de commerce, un dialogue entre l’Administration et l’Entreprise.
La question centrale à laquelle les participants ont tenté de donner une réponse est celle de savoir comment dynamiser et renforcer les relations entre les entités susvisées concernant la mutualisation des intelligences.
Autrement dit, seule la synergie entre l’Administration et l’Entreprise permettra un développement positif des affaires au Gabon. Mieux encore, c’est du dialogue entre partenaires publics et privés que les bases d’une activité économique prospère pourront être posées. Il s’agit donc de « définir les rôles et les champs de compétences » dans le but d’ « assainir le cadre de gestion et de suivi des entreprises ».
Financé par l’Union Européenne dans le cadre du Programme d’appui au commerce (Pragacom), le dialogue organisé par le Premier ministre a également permis de débattre des grands axes liés au climat des affaires. Il s’agit, entre autres, de la formation des ressources humaines, du financement de l’économie et de la négociation des Accords de partenariat économique (APE).
Dans la même perspective de mutualisation des intelligences, le chef de l’Etat gabonais, est en ce moment à Addis-Abeba pour assister au 22ème sommet de l’Union Africaine où les dirigeants africains examinent les mécanismes à mettre en place pour transformer l’agriculture du continent.Leur objectif vise à créer les conditions d’une prospérité partagée, d’une croissance inclusive et d’un développement durable.
Non en marge de la dynamique qui s’est mise en place, l’UE a annoncé l’octroi d’une subvention de plus de quatre milliards de dollars aux dix Etats de l’Afrique centrale dont le Gabon afin de participer à la réalisation d’investissements porteurs de croissance et de contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire.
Tous ces projets ne peuvent être réalisés que dans un climat de paix et de sécurité. D’où tout l’intérêt du Gabon et des autres Etats de la région de se pencher sur la résolution des crises et conflits qui touchent une partie de l’Afrique.